Il fut un jour où François Bernard décida qu’il ne suffisait plus de parcourir le monde pour lui-même. Le projet Atka puise dorénavant son énergie dans la volonté de rassembler des hommes et des femmes pour qui le voyage ne signifie pas seulement « aventure » ou « expédition ». Il est un moyen comme un autre d’entrer en contact avec l’Altérité, d’explorer à plusieurs les paysages du monde et découvrir un peu de soi-même.
Mais il cherche aussi à partager cette expérience avec tous ceux qui observent de loin, qui s’interrogent et qui, par l’échange instauré, apportent leurs propres visions, et leurs rêves de futur. Toute l’équipe d’Atka partage et explore par le voyage les valeurs que sont notre rapport à la nature, aux hommes et à ce qui nous lie.
Atka révèle des territoires insoupçonnés, offrant à qui le désire la possibilité d’y voyager, de près ou de loin et ainsi vivre au sein d’un collectif large l’expérience du monde.
Plus encore, cette solidarité est mise à contribution pour créer, s’inspirer, apprendre de la vision de l’Autre. Il cherche aussi à entendre les voix de la Terre, celles qui s’offrent à nous en leur ménageant un petit espace de silence dans le tumulte des hommes. Il prétend enfin partager la beauté, celle qui s’offre au regard d’abord, mais celle aussi que génèrent les hommes, femmes et enfants qui portent en eux les promesses d’une humanité confiante.
Atka embarque un peu de poésie, de l’amitié, de la solidarité et tous les rêves que chacun veut bien lui confier.
L’arctique étant une région aux conditions
extrêmes, difficilement accessible et,
de ce fait, relativement peu explorée, elle reste
une terre de découvertes pour les
scientifiques et pour le grand public.
Lors de son précédent parcours d’un peu
moins de deux ans, ATKA a servi de support
à toutes sortes de projets : artistiques,
sportifs, culturels, éducatifs…
Le but était d’ammener un maximum
de personnes à découvrir l’arctique,
ses cultures, ses terres et ses habitants.
Au grand public et aux plus jeunes la passion
de l’exploration, la démarche de l’explorateur
scientifique, ainsi que les aventures dans
des milieux reculés. C’est aussi un moyen
de sensibiliser sur les notions d’engagement,
de création et de protection
de l’environnement.
Conçu en 2000 par le skipper Jacques Peignon et précédemment connu sous le nom de Glory of the Sea, ATKA a déjà parcouru des milliers de miles nautiques dans les conditions les plus extrêmes.
ATKA signifie brise-glace en inuit, mais cela signifierait également gardienne des esprits. François Bernard a choisi ce nom pour baptiser ce voilier magnifique, au destin hors du commun.
Ce Périple de 15,5m de long sur 5m de large peut accueillir sept personnes dans trois cabines différentes. Sa double coque isolée en aluminium lui permet de résister à la pression des glaces et de naviguer en sécurité sur toutes les mers du monde.
Sa particularité est d’être doté de dérives, de safrans et d’une hélice relevable afin de pouvoir se poser ou s’amarrer sans dégât sur la banquise.
L’équipement du bateau a été pensé pour répondre aux usages et aux activités spécifiques aux régions polaires. Atka dispose de moyens satellitaires lui permettant d’être en contact permanent via téléphone et transmission de données.
Un matériel électronique de dernière génération conçu pour minimiser la consommation d’énergie, assurera une navigation en toute sécurité.
LE PROJET ATKA 2 S’EST TERMINÉ EN OCTOBRE 2019,
NOUS REVENONS BIENTÔT AVEC DES NOUVELLES D’ATKA 3.